Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Dans mes petits scraps
Archives
Visiteurs
Depuis la création 212 971
26 avril 2013

A mon fond de table – Dedicado a mi fondo sur

Bonjour, Buenos días, 

J’ai écrit sur un forum qui m’est cher, un gros mensonge: j’ai dit que je n’allais pas écrire aujourd’hui. Je n’ai pas eu le temps de reprendre mon roman fleuve. J’ai passé ma semaine à penser que j’allais le faire demain, j’ai passé la journée du mardi à croire que nous étions lundi… celle du jeudi, directement je pensais que nous étions mardi car je ne sais pas où est passé mon mardi. L’ai-je seulement vécu ???? Il est passé où le temps ????? Vous avez un tuto pour le stopper un peu ???? Juste un tout petit peu… He escrito en un foro que me es muy particular, una gran mentira: he dicho que no iba a escribir hoy. No he tenido tiempo para escribir esta semana. La he pasado pensando en qué al día siguiente lo haría, en martes era lunes… en que jueves era martes porque me ha faltado un día en la semana… No sé dónde se ha metido. ¿Tenéis un tuto para parar el tiempo? Aunque sea solo un poquito...

Depuis 3 semaines tous les vendredis je dévoile des choses: mon avenir de vendeuse de livres dans un magasin gourmand, ma rencontre avec DSK, le nombre de fois où j'ai ressuscité à force de mourir de rire et aujourd’hui je viens parler des pertes récentes qui ont eu lieu dans ma famille. Juste un petit hommage en passant… Desde hace 3 semanas, todos los viernes, desvelo cosas : mi futuro como vendedora de libros en una tienda de chuches, mi encuentro con DSK, el número de veces que he resucitado después de morirme de la risa y hoy vengo a hablaros de las bajas que hemos tenido en mi familia. Un pequeño homenaje…

prices-candles-royal-state-banquet-buckingham-palace

 

J'ai un âge où l’on voit s'éteindre la deuxième génération de la famille ainsi que les amis de mes parents. J'ai une famille nombreuse en France et tous d'un âge plus que certain (entre 74 et 98 ans) donc nous commençons à avoir des "trous à table". Quand on se réunit, nous avons nos places assignées à table pour manger. Moi je suis encore au milieu tirant vers le fond. J'ai encore du chemin et de la famille avant d'être au fond et au bord. Je me rappelle encore qu'il y a peu de temps, j'étais toute jeune et nous mangions tous les cousins à la cuisine. Qu’est-ce qu’on rigolait bien en faisant les andouilles sans les parents pour surveiller. Les garçons rotaient ou pétaient et ça faisait rire aux larmes les cousines (j’ai la larme facile, je vous l’admets) et pas de grands pour nous faire de remontrances… Nous avions un concept du temps assez bizarre: les vacances étaient longues et parfois ennuyeuses. Le temps était alors arrêté. On voulait devenir grand mais ça ne venait pas assez rapidement. Nous étions entourés par des grands: grands-mères et pères, grands-oncles et tantes. Non seulement ils étaient nés avec des cheveux blancs et une peau rabougrie mais en plus ils étaient grands, très grands…

Tengo una edad en la que veo apagarse la llama de la segunda generación o de los amigos de mis padres. Tengo una familia muy numerosa en Francia y todos con una cierta edad (entre 74 y 98 años) así que empezamos a tener “huecos en la mesa”. Cuando nos reunimos tenemos nuestros sitios asignados en la mesa para comer. Ando todavía por el medio tirando hacia el fondo sur. Queda aún mucho camino por recorrer antes de sentarme al fondo y en el borde de la mesa. Me acuerdo que hace poco era muy jovencita y comíamos todos los primos en la cocina.  ¡Lo que nos hemos podido reír haciendo los tontos y sin padres para vigilar. Los chicos se tiraban eructos y pedos y las primas llorábamos de risa (recordad que tengo la lágrima fácil) y no había mayores para regañarnos… Teníamos entonces un concepto del tiempo algo especial: las vacaciones eran largas y aburridas. El tiempo entonces estaba como parado !!!! Queríamos crecer y ser mayores pero oye, que no ocurría !!!! Nos rodeaban los mayores: abuelos, tíos abuelos. Habían nacido con pelo blanco y piel arrugada y encima eran grandes y altos.

On a finalement poussé dans les deux sens du terme… D’une part en hauteur et on a eu droit à passer à la table des grands et d’autre part on a « poussé » tout le monde et ceux du fond sont parti… Tiens, c’est qui d’abord ?? L’œuf ou la poule ??? On a bousculé la famille ou c’est plutôt les aïeux qui nous ont dit adieu et nous ont laissé la place ???? Donc un jour je suis passé à la table des grands, j'étais à l'autre bout de la table, loin des arrière-grands parents et grands-parents.... Comme je vous l’ai dit plus haut (ne croyez pas que j’oublie) je suis maintenant au milieu de la table et en un mois nous avons eu trois trous à notre table: Al final hemos crecido (el juego de palabra en francés no es traducible así que ojito con hacer creer a la familia que sabéis francés porque en español el párrafo será más corto .. o no con esta parrafada que acabo de escribir ya lo dudo). Nos han dejado una silla en la mesa de los mayores y por otra parte hemos empujado hacia el fondo y los muy mayores se han ido…. ¿Oye, qué fue primero? ¿El huevo o la gallina???? ¿Hemos empujado la familia o son los abuelos los que se fueron y dejaron el sitio ? Total, que un día llegamos a la mesa y estábamos en el otro borde, lejos de los abuelos y bisabuelos… Como lo he dicho anteriormente (no me olvido de lo que digo) estoy ahora en medio de la mesa y en un mes hemos tenido tres bajas.

D’abord le cousin Roger qui était en fait le cousin de mon papa. Physiquement c’était un bel homme à cheveux blanc avec une petite moustache bien nette et toujours tiré à quatre épingles (lui bien sûr, pas la moustache !!!!!)… Puis la nounou espagnole de mes cousins. Elle est arrivée un an après ma naissance dans la famille et elle était toujours là à 87 ans. Elle vivait avec ma tante. C’est donc « ma » grand-mère que j’ai perdue il y a quelques jours et un petit morceau de ma jeunesse. Hier, j’ai appris un nouveau départ. Celui de mon oncle Henri, le premier mari d’une de mes très chères tantes et le papa de mes cousines. Avec la séparation, il voyait mes cousines tous les 15 jours si ce n’est plus et j’étais incluse dans le lot. Nous partions toutes les trois voir « Papa ». Qu’est-ce qu’il nous a fait marcher dans Paris… Quel dommage de ne pas avoir apprécié à cette époque les grandes promenades que nous faisions avec lui. J’ai l’impression que nous sommes nées fatiguées car nous râlions pas mal. Primero fue el primo Roger que era en realidad el primo de mi padre. Era un ser encantador de pelo blanco y bigote fino, que siempre iba como un pincel… Después se ha ido la Tata de mi familia española. Llegó cuando yo tenía un año y seguía estando en casa de mi tía a sus 87 años. Se ha ido “Mi” abuela y con ella un trozo de mi juventud. Ayer, me he enterado de otra salida: mi tío Henri primer marido de unas de mis queridas tías y padre de mis primas. Con la separación, veía a mis primas cada 15 días si no es más y yo estaba incluida en el lote. Nos íbamos las tres a ver a “Papa”. ¡Lo que hemos podido patearnos París con él!!!!! Qué pena no haber sabido apreciar estos paseos. Nacimos cansadas porque solo recuerdo nuestras protestas por tanto andar.

Donc un grand, grand bisou à chacun d’eux. Je n’ai pas pu le faire car pour certains une grande distance kilométrique nous séparait. Maintenant plus rien ne nous sépare. Vous êtes à mes côtés, vous êtes dans mes souvenirs et je sais que je vais être une grosse (dans les deux sens du terme) casse-pieds. Vous pensez très sûrement que vous aller reposer pour l’éternité mais c’est sans compter sur Marie-Hélène et ses demandes en tous genres. En Espagne on dit très souvent qu’il vaut mieux s’adresser aux saints plutôt qu’à Dieu qui a beaucoup plus de pain sur la planche avec les prières et les vœux à exaucer. Vous êtes dans mon cœur et je ne vous oublierai pas comme vous allez vous en rendre compte. Así que un abrazo muy fuerte a cada uno de ellos. No he podido hacerlo para algunos porque nos separaba una gran distancia kilométrica. Ahora ya no nos separa nada. Estáis a mi lado, en mis recuerdos y sé que voy a ser una gran pesada. Seguro que pensáis que vais a reposar eternamente pero esto es sin contar con María-Helena y sus peticiones de todo tipo. Dicen que más vale acudir a los santos antes que a Dios que anda muy ocupado con los rezos y deseos que le llegan. Estáis en mi corazón y no os voy a olvidar como lo podréis observar.

Et vous lectrices, je ne vous oublie pas non plus… On se revoit un de ces jours, quand le temps aura cessé de courir. Bon week-end. Y tú querida lectora, no te olvido tampoco. Nos volvemos a ver un día de estos, cuando el tiempo deje de correr. Feliz finde a todas.

 

Firma

 

Publicité
Publicité
Commentaires
J
Coucou Marie Hélène<br /> <br /> pas venue depuis un moment mais le temps ......... passe vite comme tu l'as si bien écrit juste avant<br /> <br /> C'est une jolie histoire<br /> <br /> bises
P
c'est une belle histoire que nous a raconté, celle de la vie et de la famille. La tienne est grande et soudée, c'est beau. Merci à toi.
S
Quelle belle tablée ! Et de jolis souvenirs (et encore pleins d'autres à venir !). Carpe diem ! Bizzz
T
enfin à la maison, j'ouvre et je lis en 1er ton blog. j'adore tes descriptions, récits, ton ton primesautier et je souris, cela m'évoque plein de souvenirs. Bonne journée la belle et merci pour ta prose....
E
un très joli post, qui nous rappelle combien le temps passe vite et la vie est précieuse...
Publicité