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Dans mes petits scraps
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19 avril 2013

Chapitre 3: La touriste / Capítulo 3: La turista

Bonjour, Buenos días,

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Voici la suite du roman fleuve. Un fleuve avec plein de méandres, je vous le rappelle, car le but du roman n'est pas de décrire ma jeunesse mais plutôt... J'espère m'en rappeler !!!! J'aimais tellement parler que l'année où j'ai décidé de partir faire une carrière dans le tourisme je me suis inscrite à des cours de langues («j'aimais» car quelques mois plus tard je suis plutôt muette comme vous pouvez vous en doutez bien). Pour faire facile je suis partie parler le russe. Pourquoi ? Passke que j'habitais à l'époque en banlieue parisienne, que ma mairie était jumelée avec deux villes lointaines : une en Allemagne de l'est et l'autre en Russie (appelée alors URSS), que j'avais goûté aux joies de l'allemand et que je savais que ce n'était pas trop ma tasse: il faut vraiment penser avant d'ouvrir la bouche pour dire trois mots en allemand. Est-ce que c'est un complément ? Un sujet ? Ça va comme ça et l'autre comme ci... Trop pour moi. Donc je me suis inscrite au cours de russe car étant très surement plus facile que l'allemand c'était aussi la langue de « Guerre et Paix ». Admiration est souvent fille de l'ignorance dit-on.

Aquí viene otra entrega de este folletín. Os recuerdo que la meta no es contar mi juventud sino más bien... Espero acordarme del porque os cuento todo esto !!! Me gustaba tanto hablar que el año en el que decidí hacer carrera en la rama turística me inscribí a cursos de idiomas (he dicho "me gustaba" porque con el paso del tiempo me he vuelto más bien mudita como os lo podéis imaginar). Para jugar con lo fácil me fui a estudiar ruso. ¿Por qué? Pues porque vivía en el extrarradio parisino, porque mi ciudad estaba hermanada con dos ciudades lejanas: una en Alemania Oriental y otra en Rusia (llamada entonces Unión Soviética) y porque ya había probado las sutilezas del idioma alemán y sabía que eso no era para mí: Hay que pensar antes de abrir la boca para decir tres palabras en alemán. ¿Es un complemento? ¿Directo, indirecto? Este se dice así, la otra palabra de esta guisa... Demasiado para el body. Así que me inscribí a las clases de ruso porque siendo seguramente más fácil que el alemán, era el idioma de "Guerra y Paz". Admiración es a menudo hija de la ignorancia, dicen por ahí.

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J'y allais toute seule et comme les grands timides je ne disais rien mais je n'en pensais pas moins. Notre prof de russe était énooooorme !!!! Elle était tellement imposante qu'elle avait besoin de deux chaises pour pouvoir accommoder son arrière train. Un soir (car c'était des cours du soir dans le vieux lycée de ma ville) elle s'est levée avec beaucoup d'élan pour nous expliquer une règle de prononciation tout en poussant très légèrement une des chaises. Imaginez la suite lorsqu'elle s'est rassise !!!!! Je n'ai rien vu de la chute car la table nous l'a cachée mais j'ai vu sa tête quand soudain la chaise mal placée l'a déséquilibrée. J'ai éclatée de rire et comme je n'arrivais pas à me calmer j'ai terminé dans le couloir pour ne pas la vexer, surtout que j'étais la seule à en pleurer de rire !!!!!! Iba solita y como los grandes tímidos, no decía ni pío pero no pensaba menos. Nuestra profesora de ruso no era enorme, era lo siguiente !!! Era tan importante que necesitaba dos sillas para acomodar su trasera cuando se sentaba. Una noche (porque eran clases de tarde noche en el viejo liceo de mi barrio) se levantó con mucho ímpetu para explicarnos una regla de pronunciación y movió ligeramente una de sus sillas. Imaginaros lo que siguió cuando se fue a sentar !!!! Yo no vi la caída porque la mesa nos tapó esa movida pero sí que vi la cara de sorpresa que puso cuando la silla mal colocada se desequilibró. Empecé a reírme y como no había manera de calmarme acabé en el pasillo para no molestarla más, sobretodo porque era la única que iba llorando de risa !!!!!

Cela me rappelle une anecdote à classer dans le chapitre "ri à gorge déployée de la chute de ton chef, c'est excellent pour l'avancement de ta carrière". J'avais à peine 23 ans, j'étais assise bien droite sur ma chaise et je prenais note de la lettre que me dictait mon chef (un vieux de 33 ans). Soudain il s'est levé, s'est mis à ouvrir les tiroirs du bas de son meuble pour chercher un papier qu'il ne trouvait pas et il est parti voir si celui-ci fleurissait ailleurs... Il l'a trouvé et tout heureux est revenu à sa place. La tête plongée dans sa lecture, il n'a pas vu qu'il avait laissé une porte ouverte évidemment dans le sens contraire à sa marche. Elle ne s'est pas refermée à son passage mais a osé lui offrir une grande résistance. Comme c'était le chef et qu'elle était une petite porte basse d'un meuble quelconque, il se devait de passer et... Oh !!! Soudain je l'ai vu faire une galipette et encore une fois le coin d'une table, sa table, m'a caché ce qui réellement s'était passé. Je ne sais qu'une chose: au lieu de se relever avec un grand sourire comme si de rien n'était, il s'est relevé furieux... très furieux... Son sérieux a fait remonter de mon estomac un gros éclat de rire. Esta historia me recuerda una anécdota de las de archivar en el capítulo "muérete de risa cuando tu jefe se caiga que verás dónde va tu carrera profesional". Con apenas 23 años, estaba sentada bien derechita tomando nota de la carta que mi jefe me dictaba (un viejo de 33 años) cuando de repente se levanta, se pone a abrir los cajones del mueble bajo de su mueble buscando un papel que no encontraba y se va al archivo a ver si allí le esperaba el dichoso papelito... Lo encontró y feliz volvió a su sitio. La cabeza metida en la carta, no vio que había dejado una puerta abierta, evidentemente en el sentido contrario a su avance, que no se cerró a su paso ofreciéndole resistencia. Como era el jefe y ella una puerta bajita de un mueble cualquiera, él debía pasar y ... Oh !!! De repente le vi darse una especia de voltereta y nuevamente la esquina de una mesa, su mesa, me impidió ver lo que realmente pasaba. Yo solo sé una cosa: en lugar de levantarse con una gran sonrisa y aquí paz y mañana risa, se levantó furioso... muy enfadado... Su seriedad hizo subir de mi estómago mi mejor risa.

Mon rire n'est pas adapté pour travailler dans une bibliothèque, dans un service d'urgences, dans une église... Plus je riais, plus il devenait rouge... Plus j'essayais de parler pour demander pardon, plus je riais aux larmes ... Il devait être 16h00, plus ou moins, et dans les couloirs silencieux on n'entendait que mon rire discret !!!!!! Mi risa no está adaptada para trabajar en una biblioteca, en urgencias o en una iglesia... Más me reía, más se ponía colorado... Más intentaba pedirle perdón, más se me saltaban las lágrimas de risa... Eran las cuatro, más o menos, y por los pasillos silenciosos sólo se oía mi discreta risa !!!!

Je suis donc sortie et suis partie en courant à mon bureau. La tête de mes collègues valait son pesant de cacahuètes : Impossible de leur raconter mes aventures mais mon rire communicatif les faisaient rire aussi sans savoir le pourquoi... Je réussissais à peine à me calmer que j'entreprenais d'expliquer l'affaire et cela repartait de plus belle... Enfin tranquille, j'ai repris le chemin du bureau de mon chef pour expliquer la situation et reprendre la fameuse dictée. Impossible cet après-midi-là. A peine faisais-je quelques pas dans le couloir, que je récupérais le rire ou celui-ci me récupérait !!!!! Je n'ai même pas pu prendre le téléphone pour l'appeler et essayer de l'amadouer afin qu'il excuse mon attitude. C'est une de mes amies (collègue à l'époque) qui est partie dire que j'étais indisposée. Así que no me quedó otra que salir disparada hacia mi despacho. La cara de mis compañeras era todo un poema: Imposible contarles mis aventuras pero mi risa les había contagiado y sin saber se reían a mandíbula desencajada... En cuanto me calmaba intentaba explicar el asunto pero la risa se apoderaba de mí y no podía seguir... Al fin, tranquila y serena, me fui al despacho de mi jefe para explicarle lo ocurrido y seguir con el dictado. Pero jamás llegue a buen puerto. Apenas daba unos pasos que recuperaba la risa o ella me recuperaba !!!! No pude ni coger el teléfono para llamar a mi estimadísimo jefe para que me perdonara mi actitud. Fue una de mis amigas (entonces compañera) la que fue a verle para decirle que me encontraba indispuesta.

Cela fait un bail que je vis avec moi-même et je sais parfaitement que si cette situation se reproduisait je terminerai en pleurs. A nouveau je sais que j'aurais du mal à me retenir de rire et encore moins à trouver des forces pour parler et présenter mes excuses. La seule différence c'est que de nos jours, je suis sure que ma conscience ne me laisserait pas dormir aussi bien que j'ai dormi ce soir-là. Le lendemain j'étais fin prête pour demander pardon en regardant mes chaussures mais j'ai toujours pensé que dans cette histoire la faute de mon rire ne venait pas de mon camp mais plutôt de celui de mon chef: enfin, quand on tombe, il faut toujours sourire et rigoler de soi avant que les autres ne le fassent !!!! Ma sœur qui s'est cassé la figure la semaine dernière a eu cette même réaction. Elle s'est étalée de tout son long dans une grande place pleine de monde et s'est relevée toute souriante alors que son pied lui demandait de pleurer de douleur... Maman dit toujours que les chiens ne font pas des chats et c'est pourquoi elle s'est relevée morte de rire d'un grand plongeon dans la neige à l'enterrement d'une gamine de 6 ans ... Ses larmes ont convaincue les voisines qu'elle était fort affectée par la situation. Nous, on a toujours su la vérité... Mais, mais... mais finalement, je ne vous ai pas raconté mon passage dans le monde du tourisme !!!! C'est bêta, c'est l'heure de partir travailler... On se retrouve bientôt si vous êtes toujours aussi curieuse.

Hace años que vivo conmigo mismo y sé perfectamente que si esta situación se volviese a dar, acabaría llorando. Nuevamente sé que me costaría retener mi risa y no encontraría fuerza alguna para hablar y que me perdonara. La única diferencia es que hoy en día mi conciencia no me dejaría dormir tan a gusto como aquel día. Al día siguiente estaba lista para ir a ver mi "viejo" jefe y mirando mis zapatos en actitud de sumisión le pedí perdón. Pero siempre he pensado que en esta historia, la culpa de mi risa no era mía sino más bien de la parte contratante: todo el mundo sabe que cuando uno se cae, hay que sonreír y reírse de sí mismo antes que los demás lo hagan !!!! Mi hermana que se ha caído estrepitosamente la semana pasada en una plaza llena de gente ha tenido esta misma reacción. Se ha levantado sonriendo cuando su tobillo le estaba pidiendo que llorase de dolor... Mamá siempre dice que los perros no tienen gatos y por eso se levantó muerta de risa después de un gran patinazo andando por la nieve y yendo detrás del féretro de una cría de 6 años. Sus lágrimas convencieron a sus vecinas de que estaba muy afectada por la situación, nosotros siempre supimos la verdad !!! Pero me estoy dando cuenta de que me he desviado y no os he contado mi glorioso paso por el mundo del turismo !!!! Vaya y es hora de ir a trabajar... Volved otro día si la curiosidad os sigue picando.

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Commentaires
M
J'ai tout lu, d'un coup, d'un seul.<br /> <br /> Tu sais captiver ton assistance. J'adore.<br /> <br /> J'étais morte de rire avec le compte en banque et ton corps parce que c'est exactement ce que je vis..<br /> <br /> Pour DSK, même si se fût bref, ça a au moins le mérite de t'avoir marqué.<br /> <br /> Quant aux anecdotes, on se régale. <br /> <br /> Continue...<br /> <br /> Bises ma madrilaine.
V
Si on assiste toutes les deux à la chute de quelqu'un, c'est sûr, on va nous entendre aux 4 coins du monde !!!!!!!!!! Ma grand-mère (qui avait 80 ans) s'est assise sur une chaise à peu près aussi vieille qu'elle, mais ma grand-mère avait beaucoup plus profité de ses années que la chaise et c'est cette dernière qui a cédé :-( Je rigolais tellement que je n'ai pas fait le moindre effort pour la relever !!! C'est mon petit copain de l'époque qui l'a redressée et mise sur un fauteuil... robuste :-)<br /> <br /> Merci pour ce délicieux fou-rire !!!
S
En te lisant il me semble t'entendre rigoler ! Je ne peux pas trop suivre ton exemple car je travaille... en bibliothèque ! (Eh oui, je suis une vilaine fille qui va sur les blogs des copines pendant ses heures de boulot ! Chuttt ! Mais c'est pas tout le temps !) Je me contente donc d'un grand sourire !!! Ca tombe bien, les lecteurs adorent qu'on les accueillent avec le sourire. A très bientôt pour la suite de tes aventures Marie-Hélénesque. Bizzz
M
Hmmmm quel bonheur de te lire !! Bisous !
M
j'adore te lire !!! quel bonheur de parcourir ces lignes , j'attends chaque fois avec impatience la suite !!<br /> <br /> ma main c'est bof bof , mais , je penses à toi , j'ai un petit quelque chose t'attend ,( tu te souviens que tu as été une grande fille il y a quelques temps !) mais avec cette fichu main , ça prend du retard !!<br /> <br /> finalement mis bout à bout , tout ces récits font un bon début pour la publication de ta biographie :<br /> <br /> signé ta thérapie ;)<br /> <br /> bizzzz
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